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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 21:09

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C'est la troisième transaction la plus importante en immobilier d'entreprise depuis dix ans. Le fonds d'investissement qatari, Qatar Investment Authority (QIA), a acheté vendredi à Groupama l'immeuble de 27 000 m2 qui abrite les magasins Virgin et Monoprix, au 52-60 avenue des Champs-Elysées, à Paris, pour plus de 500 millions d'euros, raporte mardi 5 juin Le Figaro.

Une somme particulièrement appréciable pour le groupe mutualiste d'assurance, de banque et de services financiers, plombé par la crise grecque. Malgré ce contexte défavorable, Groupama n'a pas eu à brader ce bien : "Dès que le groupe l'a mis en vente, en avril, une dizaine d'acquéreurs potentiels, aussi bien français qu'étrangers, se sont déclarés. Quatre avaient été retenus dans la 'short-list' : les fonds américains Carlyle et Archon et deux fonds qataris, dont QIA finalement retenu", précise le journal.

 MULTIPLICATION DES ACQUISITIONS

L'émirat du Golfe - qui dispose d'énormes ressources grâce à ses réserves gazières -, compte ainsi profiter de l'atout commercial qu'offrent la situation de ce bâtiment, avec ses trente mille badauds par jour, et l'amplitude horaire d'ouverture des magasins, ouverts y compris le dimanche. Mais avant d'en profiter, les Qataris devront probablement trouver un autre locataire, puisque le départ de Virgin ne fait plus grand doute, selon Le Figaro.

Cette acquisition constitue une nouvelle étape pour le Qatar dans sa stratégie d'investissements dans l'immobilier de luxe parisien, commencée en 2008 avec l'achat, pour 400 millions d'euros, du centre de conférences internationales, avenue Kléber, qu'il transforme actuellement en palace. Autre palace déténu par le fonds qatari, le Royal Monceau, qui a été entièrement refait. Enfin, la famille régnante de ce micro-Etat dispose aussi d'un hôtel particulier, l'hôtel d'Evreux, place Vendôme.

Le Monde

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 10:41
hollande tunisie-secret
IRIB- Pour expliquer la mort par 1.500 piqures d'abeilles d'un apiculteur fort âgé, un spécialiste déclare, ce jour,..

..  sur ce comportement exceptionnel : «Entre les neurotoxiques, le frelon asiatique, les pollutions, les produits qui détruisent leur système de perception..Elles sont perturbées».

Cette présentation de la nervosité d'une espèce réellement menacée de disparition pourrait-elle, par analogie, s'appliquer à la brusque décision hollandiste d'expulser Son Excellence madame  l'Ambassadeur de Syrie, Lamia Chakkour. «Action concertée  avec nos partenaires», assure-t-on !

Et qui est la suite d'une décision prise en février par la Tunisie, pays d'avant-garde !

 

Déjà en soi le pays n'a pas de quoi retenir le bras vengeur d'un élu laïque, puisque le Christianisme syrien, aux origines –par le biais de l'orthodoxie russe- de la philosophie chrétienne a refusé de se soumettre aux injonctions qui lui sont faites, -récemment par Juppé et Sarkozy- d'abandonner l'unité nationale.C'est vraiment le pays qui rend le Christianisme odieux à ceux qui ne le tolèrent (dans la perspective laïciste) que comme un accompagnateur de la puissance mandataire.

L'occasion a été le massacre de Houla, et cet événement a entraîné l'action concertée de plusieurs pays européens de rompre leurs relations diplomatiques ; mais chacun sait que ce n'est qu'un prétexte, car dans sa campagne électorale le candidat  -dont l'internet, sur Dalymotion,  montre une réception dans un temple parisien du Grand Orient en 2011- avait annoncé qu'avec un mandat des Nations Unies, il enverrait des troupes en Syrie.

C'est la tradition du «parti socialiste» que d'expédier des soldats pour fortifier une civilisation difficile à affermir dans l'hexagone.

 Le Président  pourra évoquer la nécessite humaniste de soutenir une opposition appuyée sur l'étranger, plus que sur un peuple visiblement réactionnaire et obscurantiste, puisque les religieux soutiennent le gouvernement, et comptent des martyrs dans leurs rangs !

Mais ce genre de considération n'arrête pas le bras de l'exécutif français, ni de son gouvernement.

M. Fabius, qui ne vient pas des «classes populaires», chaque parisien le sait, a parlé d'un régime d'assassins, à propos de l'Etat que préside  Bachar al-Assad, -précisant qu'il doit partir'- et les élections du pays ne sauraient arrêter ces gens pour qui la voix populaire, quand elle n'est pas encadrée par leur propre parti, est un danger pour la démocratie.

C'est en ce nom que les derniers révolutionnaires annulaient les scrutins législatifs , sous le Directoire, quand la majorité ne leur était pas acquise.

De ce point de vue, il n'y a pas de changement.

Les questions qui se posent sont autour de cette initiative, survenant après la rencontre avec Obama. Il n'est point douteux que ce massacre est une action organisée par ceux qui veut mettre à fau et à sang un pays, et il est tragi-comique de voir un Président socialiste, qui connaît bien l'émir du Qatar qu'il a visité récemment, soutenir des brigades islamistes équipées  de matériel moderne, disposant de la logistique turco-otanienne et formée quasi uniquement de mercenaires étrangers au pays, -tout cela, la main sur le cœur, la voix brouillée par l'émotion.

Est-ce ce cours là que va suivre la politique française ? S'insérer dans un programme donné, comme «road map» par les experts de la Maison Blanche ?

Cela nous promet une suite d'initiatives contre les allies de la Syrie, de l'Ian à la Chine, et nous permet de définir ce début de quinquennat comme la suite de l'autre mais par d'autres moyens !

Sous le défunt Saroksysme, nous étions engagés sur tous les fronts de l'OTAN, à la suite des Etats-Unis, jusqu'en Géorgie. Mais ce Saroksysme était plus large que le château présidentiel ou la sphère de l'UMP : M. Ayrault, M. Bayrou soutenaient la politique française en Afghanistan, d'autant plus naturellement qu'elle avait été initiée par le gouvernement de M. Jospin !

Mais il y a une originalité hollandiste ; c'est que la France ne suit plus, mais prend l'initiative, après, direz-vous, qu'elle ait reçu ses encouragements de Washington. Mais qui vous entendra, à travers les clameurs dénonçant les massacres syriens ?

La France est donc un acteur, mais comme un personnage de théâtre : elle déclame et ouvre la porte aux incendiaires  et aux assassinats politiques  en Syrie, en  arguant qu'elle obéit aux émotions, et non point, comme les réactionnaires peuplant la Russie et la Chine, à la raison d'Etat.

Au fond, nous avons la musique politique de ce que sera la conduite de la France socialiste.

Les historiens auront beau dire que ce n'est que l'éternelle histoire d'une démagogie intérieure qui doit compter, à l'étranger, sur ces mêmes riches spéculateurs qu'elle feint de dénoncer  chez elle, devant des électeurs naïfs ! ils ne sont pas entendus, car les socialistes ont ceci de remarquable, qu'il semblent naître de la dernière rosée, comme l'aurore après la longue nuit.

Pouvons-nous attendre une politique impartiale ou équitable en d'autres domaines, comme sur le "dossier iranien"  du développement atomique, sur la question palestinienne, sur la question du boucler antimissile, ou le traité ABM, ?

La réponse est pessimiste, si elle veut être honnête. La tradition du parti socialiste –qui a bien pris soin de se démarquer de son extrême gauche, du Front de Gauche,

a toujours été « atlantiste », attaché au char du triomphateur U.S..

Attitude de stratégie politique ? Soit, mais que l'on ne le recouvre pas d'humanisme, qu'on ne l'habille pas de sentiments. Et qu'enfin, cette scène ne se répète pas, déjà mentionnée, on nous en excusera, d'un ministre de gauche radicale, Edouard Herriot, assurant qu'il parlait- comme ce soir le fait  Hollande, «-je vous le dis, la main sur le cœur» !

Oui, mais où est l'autre main ?

«Le massacre de Houla et les événements de ces derniers jours en Syrie et au Liban illustrent, une fois de plus, le danger des agissements du régime de Bachar al Assad pour le peuple syrien» , communique l'Elysée.

Et lundi dernier –dans ce même cadre d'une coopération franco-anglaise, typique de la politique extérieure de la gauche, depuis l'expédition de Suez en 1956, (entre Guy Mollet et Eden), un axe Hollande-Cameron se propose de soutenir univoquement le groupe de marionnettes londoniennes, «les Amis de la Syrie».

Et c'est cette alliance, dont la décision de rupture des relations diplomatiques est la concrétisation,  qui fait déjà obstacle  à la tournée du Président Poutine qui vient prendre, ce  Vendredi 1er juin,  la température de l'Europe occidentale, et exposer son plan de résolution du conflit syrien.

La France a cru prendre un nouveau cap, par cette nouvelle présidence, mais des Français s'apercevront que le navire est toujours à quai, et il n'est pas sûr pour l'équipage que le capitaine en soit toujours le propriétaire !

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 00:11

 

 

Tués à bout portant et non dans des bombardements

Qatar: cinq millions de dollars pour des mercenaires

 

houla tunisie secret

Une réunion secrète a eu lieu à Doha, au Qatar en présence  de milices, des experts en criminologie, et une  cellule d’expertise militaire  israélienne , et la participation secrète de dirigeants politiques américains et turcs. 

 La réunion a pour but d'adopter un nouveau plan contre le peuple syrien, son titre, l'intensification des opérations terroristes, et la mise en œuvre de meurtres aléatoires pour semer la terreur et la confusion dans la rue syrienne, et accusée le régime en Syrie de le commettre.

Convenu à Doha, la mise en œuvre d'un horrible massacre à Homs, tuer le plus grand nombre possible de familles qui ont combattu des terroristes dans la région.

  Commencer immédiatement les enlèvements de familles, Cinq millions de dollars ont été versé pour commettre ce  massacre odieux de Houla. pour réaliser cette mission  des  terroristes de Homs, avec les terroristes de la Geagea milice formés précédemment dans les camps d'Israël, et aussi des experts en terrorisme de la société « Blackwater »en plus des éléments terroristes en provenance de Tunisie et l'Arabie saoudite et le Koweït, le Pakistan et les pays africains.il ont décidé de commettre un horrible massacre qui arrive à se coïncider  avec la visite de Kofi Annan, à la Syrie, et à la veille du comité de la Ligue arabe dans les Émirats arabes unis. le montant de cinq millions de dollars a été versé pour les terroristes à Homs pour commettre le  massacre odieux de Houla.

Les victimes du massacre qui ont été transférés à l'endroit souhaité , ils ont été enlevés et il ont été assemblés dans des bâtiments abandonnés, les criminels ont choisi  principalement des enfants, les victimes ont été tuées a bout portant, cette opération criminelle a continué pendant de longues heures, et dans laquelle est apparue des armes modernes  achetées récemment par l'Arabie saoudite et le Qatar en provenance d'Israël, les terroristes ont envoyé les  photos des victimes vers les stations et des médias étranger et il ont ajouté de nouvelles images de massacres commis dans d'autres pays comme l'Irak.

 

Tués à bout portant et non dans des bombardements

Or, une autre donnée est aussi sure qu’apparente, celle montrée à travers les images des victimes présentées par les chaines de télévision et sur la toile et que très peu tentent de décortiquer : l’horreur des images étant à elle seul dissuasive.

Ainsi, la majeure partie des victimes, surtout les enfants montrent des traces de balles dans la tête et le visage, un peu mois dans la partie supérieure du corps. L’un d’entre eux pourrait laisser croire qu’il a été égorgé. Mais l’éventualité d’une balle tranchante est aussi plausible. Un bébé semble quant à lui avoir été assommé d’une hache à la tête aussi. L’une des photographies montrent des traces de sang sur le mur.Il en découle que la plupart des martyrs ont été liquidés  à l’arme à feu, à bout portant. 

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 23:06
قطر: رصد خمسة ملايين دولار للإرهابيين 

 

كشفت معلومات نقلتها "المنار" المقدسية عن مصادر مطلعة أن المتزعمين للمؤامرة الدموية الإرهابية على سورية أيقنوا أن الشعب السوري وجيشه يعزز تلاحمه مع قيادته، وأن لا سبيل لفك هذا التلاحم.. وأن وعي السوريين وصمودهم بات يهدّد أركان الأنظمة الخليجية وأدواتها، وبالتالي، تداعى هؤلاء لدراسة الأمر، فكان اللقاء في الدوحة في الثامن عشر من أيار، بحضور قيادات سياسية وعسكرية وإرهابيين وخبراء في الإجرام، اللقاء المذكور اطلعت على نقاشاته دوائر أمريكية وتركية، التي رحبت بالخبرات الإسرائيلية التي تواجدت في الدوحة، كذلك، أُحيط الأمين العام للأمم المتحدة، و"ممثل الخليج" في الجامعة العربية نبيل العربي.

في اجتماع الدوحة، تقرّر اعتماد خطة جديدة ضد الشعب السوري، عنوانها، تكثيف العمليات الإرهابية، وتنفيذ عمليات قتل عشوائي لإحداث رعب وإرباك في الشارع السوري، واتهام النظام في سورية بارتكاب ذلك. اتفق في الدوحة على تنفيذ مجزرة بشعة في ريف حمص، وقتل أكبر عدد ممكن من العائلات التي تصدّت للإرهابيين في المنطقة. فبدأت على الفور عمليات اختطاف إضافية في صفوف المواطنين، وتمّ تجميع الإرهابيين في ريف حمص، بمشاركة إرهابيين من ميليشيا جعجع تدربوا سابقاً في معسكرات إسرائيلية، وأيضاً خبراء في الإرهاب من شركة "بلاك ووتر" وقيادتها في أبو ظبي، إضافة إلى عناصر إرهابية من تونس والسعودية والكويت وباكستان ودول إفريقية.

الاجتماع الذي عُقد في قطر بمشاركة بندر بن سلطان وقيادات استخبارية سعودية والمسؤول عن خلايا الإرهاب الممولة سعودياً وقطرياً وغالبية عناصر من الدول الخليجية استمرت يومين كاملين بعد الاتفاق على ارتكاب مجزرة بشعة يتصادف وقوعها مع زيارة كوفي عنان إلى سورية، وعشية انعقاد لجنة الجامعة العربية في الإمارات، ورصد خلاله مبلغ خمسة ملايين دولار للإرهابيين في ريف حمص مقابل ارتكاب المجزرة البشعة في الحولة.

وسبق ارتكاب المجزرة في الحولة اتصالات بين المتآمرين وأدواتهم بأن هناك حدثاً كبيراً سيقع، وأن على الجميع الاستعداد للاستفادة منه، وأُحيطت وسائل إعلام الإرهابيين علماً بما سيقع وتغطيته بالشكل الذي يدفع المجتمع الدولي للتحرك ضد النظام في سورية.

ضحايا المجزرة الذين نقلوا إلى مكان العثور عليهم، كانوا مختطفين وتمّ تجميعهم في مبانٍ مهجورة، وتعمّد المجرمون أن تكون غالبيتهم من الأطفال، الضحايا أُطلق عليهم الرصاص عن قرب، واستمرت هذه العملية الإجرامية ساعات طويلة، وظهرت خلالها الأسلحة الحديثة المتطورة التي ابتاعتها السعودية وقطر من إسرائيل بمشاركة سعد الحريري مؤخراً، وكشفت مصادر لـ"المنار" أن الإرهابيين نقلوا صور الضحايا إلى محطات إعلامية لإضافة صور جديدة عن مجازر ارتكبت في دول أخرى كالعراق.

مجزرة الحولة، كان الهدف منها إثارة الرأي العام ضد القيادة السورية، وترويع المواطنين لفك تلاحمهم مع قيادتهم، وإشاعة الفوضى في سورية، وهي في الوقت ذاته مقدّمة لمخططات دموية جديدة تكشف فيها عمليات القتل والتدمير، والتركيز على الأطفال والنساء وقوات حفظ النظام مع مواصلة عمليات الاختطاف لاستخدام المختطفين في سيناريوهات إجرامية دعائية قادمة، وتقول مصادر عليمة إن خبراء إرهاب من شركة "بلاك ووتر" وإسرائيل ومجرمين من ميليشيا جعجع يشرفون على الأعمال الإجرامية التي يقوم بها المسلحون الإرهابيون والمرتزقة الذين تموّلهم السعودية وقطر.

وأضافت المصادر: إن قيادات المؤامرة الإرهابية يدفعون من أجل جر الجيش السوري إلى الصدام مع العناصر المسلحة، واتهام الجيش بقتل المدنيين، أي المواطنين الذين يتم اختطافهم وتجميعهم في أماكن محددة ليكونوا في دائرة استهداف الجيش. وذكرت المصادر أيضاً أن المسلحين يمتلكون أسلحة متطورة من شأنها التسبّب في قتل أعداد كبيرة من المواطنين.

مجزرة الحولة البشعة تؤكد عجز الجهات المتآمرة عن كسر الصمود والوعي السوري، ودليل خوف وقلق، ومحاولة مفضوحة لدعوة المجتمع الدولي إلى التدخل العسكري ضد الشعب السوري، وتغطية للأكاذيب التي فضحت وسائل الإعلام المأجورة المشاركة في المؤامرة على سورية!!.جهينة 

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 17:36

 

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Le mystère de la disparition de la star d’Al-Jazira Roula Ibrahim, depuis des semaines, aucune nouvelle selon son cousin qui l'a déclaré sur le site Electronic Ghoster.

A rappeler que Rola Ebrahim, a présenté sa démission le 27 février 2012, en guise de protestation contre la campagne de dénigrement et d'intoxication lancée par la chaine qatarie contre son pays d'origine, la Syrie.
Elle a affirmé être harcelée par l'un des employeurs de la chaîne proche du "CNS" syrien.

"La manipulation, la falsification des documents et des images font partie du travail de routine d'Al-Jazira et je ne veux pas y participer",
Elle a également affirmé qu'elle a peur que sa famille qui pourrai être persécutée par les élements du "CNS", en Syrie.

 

C’est sur le site Electronic Ghoster que Mohamed le cousin (32 ans, né à Tartous sur le littoral syrien) a lancé, au nom de la famille de Roula et en son nom propre, un appel aux autorités qataries et à la chaîne Al Jazzera pour avoir des nouvelles de la speakerine qui n’apparait plus sur le petit écran.  Selon lui, la famille Ibrahim a perdu depuis près d’un mois le contact avec Roula et a commencé à perdre tout espoir. Et de préciser dans une «Lettre ouverte aux Qataris» de soulever le voile sur la disparition subite de la speakerine.

Mohamed Ibrahim dit aussi qu’il était en contact permanent avec sa cousine et que tous deux se téléphonaient pratiquement tous les jours – et rarement une fois par semaine –, contrairement aux autres parents qui ont publié un communiqué où ils ont déclaré que Roula n’est plus des leurs tant qu’elle travaille dans cette chaîne.

Selon encore la même source, Roula aurait demandé à Mohamed de lui faciliter son retour au pays et de lui préparer le terrain pour qu’elle fasse une intervention dans l’une des chaînes de télévision syriennes dans le but de dénoncer les pratiques de la chaîne Al Jazira et de «ses désinformations» contre le régime syrien en place.  Depuis ce jour-là, plus de contact et Roula, pour la famille, est portée disparue.

 

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 17:16

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اختفت رولا إبراهيم المذيعة السورية العاملة في قناة الجزيرة، والمقيمة في الدوحة عاصمة قطر، وانقطع أي اتصال بها.

وذكرت مصادرة مقربة إلى الإعلامية المختفية أن فقدان أثرها وانقطاع أخبارها والاتصال بها جاء بعد رسالة اعتذار وجهتها إلى السلطات السورية، قالت فيها أنها تورّطت مع الجزيرة ضدّ بلدها، وأنها تملك معلومات خطيرة عن قطر، وأنها ستكشف حقائق الفبركة التي قامت بها الجزيرة في حق ليبيا وسوريا.

وكانت رولا قد طلبت، في وقت سابق، إجازة من قناة الجزيرة، وذلك بعد فضيحة الإيميلات المسربة بينها وبين مراسل الجزيرة علي هاشم من بيروت، على خلفية هجومهما على تغطية القناة للثورة السورية، وشنها لهجوم على الثوار والجيش السوري الحر والمجلس الوطني، وزملاء لها في المهنة داخل القناة..

وكانت مصادر موثوقة قد أكدت أن حالة من التوتر عاشتها قناة الجزيرة، خاصة وأن علاقة المذيعة، التي كانت قد أخذت إجازة من القناة استباقا لهذه الإيميلات، قد توترت مع معظم العاملين بسبب مهاجمتهم في الإيميلات المسربة.

المصادر ذاتها لم تستبعد أن يكون هدف رولا إبراهيم هو الضغط على القناة من أجل طردها من الجزيرة، لتعلن عدم حيادية القناة، وهو ما قد يستغله النظام السوري لصالحه.

وكان متوقعا أن تعاقب رولا عبر تقليص ظهورها في النشرات الرئيسة، ومنعها من إجراء المقابلات المهمة، لدفعها إلى الاستقالة، كما توقع آخرون أن تكون الإجازة التي استفادت منها هي من أجل البحث عن مكان عمل آخر، غير أن اختفاءها المفاجئ، أوحى بإمكانية أن تكون رولا قد عوقبت بطريقة أخرى، وهذا ما تؤكده عائلتها، التي تتهم النظام القطري بتصفيتها.
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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 17:17

Si Athènes sortait de la zone euro à la mi-juin et décidait de ne pas rembourser ses dettes, l'État français y perdrait jusqu'à 58,5 milliards d'euros, soit 895 euros par Français. La facture s'allonge au fil du temps.

 

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La sortie de la Grèce coûterait directement 302 milliards d'euros aux États et institutions de la zone euro, selon Fitch. Crédits photo : Kostas Tsir

 

Si la Grèce sortait de la zone euro, le pays entrerait dans un chaos inextricable. Elle ne serait pas la seule à souffrir: les pays de la zone euro y perdraient les milliards qu'ils lui ont prêtés depuis 2010 pour la tirer de l'ornière. En effet, Athènes ne rembourserait probablement pas ce qu'elle leur doit. Dans cette hypothèse, les deux plus grandes économies de la zone, l'Allemagne et la France y perdraient le plus.

Si la Grèce faisait faillite à la mi-juin, l'État français devrait faire une croix sur 50 milliards d'euros «nets», a déclaré le ministre sortant de l'Économie François Baroin. Selon les calculs du figaro.fr, cette somme pourrait s'élever jusqu'à 58,5 milliards d'euros. Cela représente 895 euros par Français, ou encore presque 3% de ce que le pays produit en un an. L'Allemagne y perdrait directement, selon les calculs du magazine Wirtschaft Woche, 76,6 milliards d'euros et l'ensemble des institutions européennes, près de 302 milliards d'euros, d'après les chiffres publiés par l'agence de notation Fitch.

Concernant la France, le montant comprend les prêts bilatéraux accordés dans le cadre du premier plan de secours européen (11,4 milliards entre 2010 et 2011). Ce à quoi il faut ajouter la participation de la France au second programme, lancé début 2012, soit 15 milliards d'euros accordés via le pare-feu européen, c'est-à-dire le Fonds européen de stabilité financière (FESF). Le tout représente 26,4 milliards d'euros d'exposition directe de la France à la Grèce.

Outre ces fonds, la France devrait combler, au moins en partie, les pertes essuyées par la Banque centrale européenne (BCE) au regard de son importance au sein de la zone euro. Au plus fort de la crise, la gardienne de la monnaie unique a en effet racheté sur les marchés pour 40 milliards d'euros de dette grecque, selon Fitch. Si Athènes faisait faillite, la BCE devrait dire adieu à cette somme. La France devrait alors la renflouer de 8,9 milliards d'euros. Selon le même mécanisme, elle pourrait avoir à recapitaliser le Fonds monétaire international (1,6 milliard d'euros).

La facture s'alourdit au fil du temps

Plus indirectement, la France pourrait avoir à refinancer le réseau des banques centrales de la zone euro, ici encore en fonction de son importance économique, soit à hauteur de 22,2 milliards d'euros (chiffre calculé par Fitch). En effet, la Banque centrale grecque a accumulé 106 milliards d'euros de contreparties financières envers ses consœurs européennes, selon l'agence de notation.

L'ardoise de l'État grec vis-à-vis de la France s'allonge au fil des mois, alors que les versements d'aide s'enchaînent. Du coup, fait remarquer un observateur, «plus une faillite grecque surviendrait tard, plus elle coûterait cher à ses partenaires». Le FESF doit encore débourser 75,9 milliards d'euros d'ici à 2014, le Fonds monétaire 28,2 milliards d'euros, selon les calculs des analystes de la banque Credit Suisse. Si la Grèce reste dans la zone euro, elle commencera à rembourser les emprunts contractés auprès de la France et de ses autres partenaires à partir de 2020… et sur une période comprise entre vingt et trente ans.lefigaroeconomie

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 00:29

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La police du Koweït a arrêté un groupe d’agents du Qatar chargés de renverser l’émir al-Sabah IV. du Koweït 

Les documents saisis attestent de l’organisation du complot par l’émir Hamad bin Khalifa al-Thani du Qatar. Des copies de ces documents ainsi que des procès-verbaux judiciaires ont immédiatement été transmises par le Koweït à l’Arabie saoudite. 

L’émir al-Sabah IV a demandé une réunion d’urgence du Conseil de coopération du Golfe, dont le Qatar fait partie.

L’émir Hamad bin Khalifa al-Thani a lui-même pris le pouvoir dans son pays, en renversant son père, l’émir Khalifa ben Hamad Al Thani, aujourd’hui réfugié en Suisse.

En 2008, il a empêché l’élection par le Parlement libanais du général Michel Aoun comme président et est parvenu à négocier celle du général Michel Sleiman. Peu après, il est venu l’introniser au Parlement libanais, non sans avoir eu soin d’écarter de la cérémonie le président sortant Émile Lahoud.

Le monarque wahhabite a également joué un rôle central dans le renversement du « guide » Mouammar el-Khadafi en Libye, et plus récemment dans les tentatives de renversement du président Bachar el-Assad en Syrie.

Voltaire, édition 

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 12:54

Après l'Otan, le Qatar prend en charge la suite des opérations en Libye. Ce qui confirme son rôle déterminant dans la guerre.

 

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Si la situation reste confuse en Libye, une chose est sûre: le Qatar est probablement le grand vainqueur de l’intervention occidentale. Du soft power grâce à la chaîne Al-Jazeera au hard power par l’envoi des Forces spéciales, l’émirat a su s’imposer comme un acteur majeur de la transition. Au risque de déplaire aux Occidentaux et à de nombreux Libyens…

Le Qatar en fait trop...

En public, l’intervention en Libye s’est déroulée dans une parfaite harmonie entre les alliés de la coalition et les katibas sur place. En coulisse cependant, l’activisme du Qatar commence à en agacer beaucoup. Au début du mois d’octobre, le président français, Nicolas Sarkozy, s’est d’ailleurs ému auprès de l'émir du Qatar, Hamad bin Khalifa Al-Thani, de la politique poursuivie par Doha en Libye. En cause: le soutien militaire et financier apporté par le Qatar aux combattants libyens les plus islamistes. Ceux-ci suscitent de plus en plus de tensions au sein du Conseil national de transition qui a déjà fort à faire pour canaliser l’influence des prestigieuses katibas de Ismaïl Sallabi et Abdelhakim Belhadj dans la nouvelle Libye.

Nicolas Sarkozy a beau s’appuyer sur le Qatar dans sa diplomatie et sa politique industrielle, les griefs étaient suffisamment importants pour que le président français demande à Hamad bin Khalifa Al-Thani de ne pas menacer l'unité du CNT et de mieux coordonner son action en Libye avec celle des pays occidentaux. En effet, de nombreux membres du CNT apprécient assez peu l’influence grandissante du Qatar en Libye. Le 11 octobre, le ministre des Finances et du Pétrole libyen, Ali Tarhouni, avait évoqué à demi-mot les tensions avec le Qatar, en demandant aux alliés du CNT de «frapper avant d'entrer dans notre maison».

Les islamistes, les chouchous des Qataries

Les plaintes libyennes viennent principalement du fait que, sur le terrain, les conseillers militaires qataris ont largement privilégié les groupes islamistes, comme ceux d’Abdelhakim Belhaj, d’Ismael Salabi, la Katiba des Martyrs d’Abu Salim, dirigée par Abu Sofiane Qumu, un ancien de Guantanamo ou encore la Katiba Obaida Ibn Jarrah, soupçonné d’avoir assassiné, le 27 juillet 2011, le général Abdul Younes mis en place par Moustafa Abdel Jalil pour tenter d’unifier les Katibas sous sa houlette.

Dans le Djebel Nefoussa (au sud de Tripoli), les Mukhabarat, le service de renseignement extérieur directement rattaché au palais de l'émir du Qatar, ont participé à la désignation des unités qui ont reçu les missiles anti-chars livrés par la France. Au total neuf cargaisons ont été parachutées. Une partie des armes reçues par les groupes choisis par les Qataris ont ensuite disparu, mettant à mal le désarmement des milices entamé par le CNT, à ajouter aux «10 000 missiles sol-air» ayant été perdus en Libye, selon le Spiegel, citant les propos de l'amiral Giampaolo Di Paola, président du Comité militaire qui regroupe les chefs d'état-major des pays de l'Otan.

Après l'Otan, le Qatar

Le représentant de la Libye auprès de l’ONU, Mohammed Abdel Rahman Shalgam, déplore lui aussi l’ingérence qatarie dans son pays.

 «Le Qatar a fait partie des pays qui nous ont fourni le plus grand soutien militaire, financier et politique [pour renverser le régime de Mouammar Kadhafi]. Nous les en remercions (...) Nous ne voulons pas qu'ils gâchent cet exploit par des actes d'ingérence insensés», a-t-il expliqué Mohammed Abdel Rahman Chalgam à Reuters en marge d'une conférence à Tanger.

Dans les colonnes du journal algérien AlkhabarMohammed Abdel Rahman Chalgams'est montré plus virulent, mettant en garde l’émirat contre «tout accès de mégalomanie, en ayant l’illusion qu’il dirige la région»«La délégation du CNT a accepté des choses qui lui ont été imposées par le Qatar, et que la majorité des Libyens refuse. La Libye ne sera pas un Emirat relevant de l’émir du Qatar», a-t-il prévenu avant de se montrer plus accusateur, affirmant que l’opération de collecte d’armes en Libye était une «supercherie», car «le groupe chargé de cette opération sous supervision qatarie, va collecter des armes et les redistribuer à d’autres»

Dans une interview donnée à la chaîne panarabe Al Arabiya, l'ex-président du bureau exécutif du Conseil national de transition, Mahmoud Jibril, est allé dans le même sens, déclarant que les pétrodollars qataris alimentaient «les rivalités et les circuits de désaccords entre les rebelles et les divers courants qui gèrent la période post-Kadhafi, et ce, en répandant la sédition entre les frères libyens Certains chiffres commencent à sortir, on évoque ainsi la somme totale de 400 millions de dollars qui aurait été versée par l’émirat.

Une montée en puissance...

Le rôle du Qatar lors de l’intervention en Libye a été bien plus important que celui que l’émirat a d’abord annoncé. Après des mois à assurer que leur soutien n’avait été que logistique et aérien, l’émirat a admis que «des centaines de soldats» avaient aidé et formé les troupes au sol, notamment dans le Jebel Nafusa dès les premières semaines. Le Qatar a mis à disposition de l’Otan huit Mirage 2000 sur les douze qu’ils possèdent. Certains journalistes, comme Georges Malbrunot, avancent même le chiffre de 5.000 forces spéciales sur le terrain, d’après les propos du chef d'état-major du Qatar, le général Hamad ben Ali al-Attiya.

Le Qatar est d’ailleurs appelé à voir son rôle devenir de plus en plus important puisque l’émirat prendra en charge «la poursuite des opérations en Libye après la fin de la mission de l’alliance atlantique», a déclaré le général Hamad ben Ali al-Attiya. Selon lui, la nouvelle alliance militaire sur le terrain devrait comprendre 13 pays, dont les Etats-Unis, la France, la Grande Bretagne, mais sera chapeautée par le Qatar.

Al-Jazeera, levier politique et culturel du Qatar

La présence à long terme du Qatar et des Emirats arabes unis permet de donner un«vernis» arabe à l’intervention de l’Otan et au printemps arabe en général. L’émirat a su jouer très efficacement la carte du soft power grâce à la chaîne Al-Jazeera. La couverture des révolutions arabes par la chaîne qatarie a laissé entrevoir un côté très offensif d'Al-Jazeera chargé de faire porter l’influence de Doha bien au-delà du Golfe.

Rappelons-nous qu’il n’y a pas si longtemps, les locaux de cette chaîne à Bagdad étaient bombardés par l’armée américaine pendant le conflit irakien. A présent, Al-Jazeera est plébiscitée non seulement par la rue arabe mais également par les Occidentaux, notamment dans sa version anglophone, ce qui lui confère une influence encore plus importante. Cette consécration lui donne un poids diplomatique inédit: sa couverture, ou non, d’une révolution peut attirer l’attention, ou pas, des médias occidentaux. Ainsi, la chaîne ne parle quasiment pas de la répression, organisée en grande partie par l’Arabie saoudite, au Bahreïn, très probablement afin de ménager Riyad.

Et quid du conservatisme dans le Golfe?

Beaucoup ont interprété le départ du directeur général de la chaîne, Waddah Khanfar, le 21 septembre 2011, et son remplacement par Sheikh Ahmed bin Jassim Al Thani, un cousin de l’émir, comme le signe d’une reprise en main de la chaîne par le pouvoir qatari. Comme le relève Yves Gonzalez-Quijano, chercheur à l’Institut français du Proche-Orient, la couverture par la chaîne du conflit libyen relève quasiment de la propagande, l’exemple le plus marquant étant «l’opérette de la liberté» organisée pour le 15e anniversaire d’Al-Jazeera, ou encore l’hébergement de la chaîne privée Libya al-Ahrar (Libya for the free) dans ses locaux de Doha.

Bien sûr, comme le relève Kristian Coates Ulrichsen, spécialiste de politique de sécurité dans le Golfe à la London School of Economics, ce choix de focaliser l’attention médiatique sur les révoltes arabes lui permet également de détourner l’attention du Golfe, où les beaux principes de modernité et d’ouverture qu’il défend sont loin d’être unanimement respectés, Al-Jazeera ne critiquant quasiment jamais le conservatisme régnant au Qatar. Le Qatar se garde d’ailleurs bien de soutenir les mouvements laïcs au bénéfice de l’islam politique.

Le Qatar, sponsor de l'islamisme?

Par les armes, la diplomatie, l’argent et/ou les médias, le Qatar s’impose comme le sponsor principal de l’islam politique. On le voit en Tunisie avec ses liens très forts avec le parti Ennahda, avec la bénédiction des Etats-Unis, on le voit également en Libye. Cependant, la situation libyenne diffère un peu car, comme l’a relevé la blogueuse Sarah Ben Hamadi, Ennahda a le soutien des Américains qui pensent depuis longtemps à jouer la carte «Islam et politique» en favorisant l’émergence d’un «AKP tunisien». Sur la scène libyenne, le Qatar soutient des chefs de guerre, anciens djihadistes, comme Abdelhakim Belhaj et Ismaïl Sallabi, allant à l’encontre des intérêts américains.

 

Washington a flairé le piège en cooptant le général Khalifa Haftar, ancien exilé aux États-Unis, au poste de chef d'état-major de l'armée, avec pour mission principale d’unifier les dizaines de groupes armés qui refusent de se placer sous le commandement de l'armée régulière. Cette tentative de normalisation a immédiatement provoqué la rage de Belhaj qui a répliqué en réclamant des ministères pour ses combattants en lorgnant tout particulièrement sur le ministère de la Défense. La rivalité entre les Etats-Unis et le Qatar sur le terrain libyen ne fait que commencer.

A.Castaignet slate A

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 18:05

Sarkozy-Hollande1

C'est blanc bonnet, bonnet blanc. Il n'y a strictement aucune différence entre Nicolas Sarkozy et François Hollande Nous verrons comment réagira le président français, qu'il s'appelle Nicolas Hollande ou François Sarkozy, lorsque le « printemps arabe » se manifestera dans les banlieues françaises.

S'il y a un thème qui a été le grand absent de la campagne électorale, c'est bien la politique étrangère de la France, particulièrement l'avenir des relations entre la France et le monde arabe. Les médias sont évidemment complices de cette occultation préméditée qui relève d'un mépris pour les électeurs français qui ont le droit de tout savoir. Il est vrai que les Français s'inquiètent surtout de leur propre avenir.
Ils ont peur de perdre leur emploi, compte tenu de la crise économique qui est la conséquence de la mondialisation et du libéralisme sauvage.
Mais les Français ont aussi le droit de savoir quelles sont les politiques étrangères que leur proposent les deux candidats à la présidence. Après tout, c'est en leur nom que la France a mené la guerre en Libye et qu'elle est actuellement fortement impliquée dans le conflit syrien. La question qui s'impose est par conséquent celle-ci : y a-t-il une différence entre François Hollande et Nicolas Sarkozy en matière de politique étrangère ?

La réponse est Non. Il n'existe strictement aucune différence entre les deux candidats, que ce soit sur la guerre illégale et illégitime contre la Libye, qui est aujourd'hui livrée aux intégristes d'Al-Qaïda, que sur les menées subversives de la France et du Qatar en Syrie. Leurs positions sont identiquement atlantistes.

Il y a cependant une exception dans le paysage politique français :
Marine le Pen.
C'est en effet la seule candidate qui a fait le choix de dire certaines vérités à l'opinion publique française. Comme son père lors de l'invasion de l'Irak en 2003, pays qui est aujourd'hui en ruine, disloqué, expurgé de ses chrétiens et en guerre civile permanente, Marine le Pen a dénoncé l'ingérence des pays occidentaux dans les pays arabes où les « révolutions » auront exactement les mêmes conséquences qu'en Irak.

C'est que le fameux « printemps arabe » n'a pas commencé en

2011 en Tunisie, mais en 2003 en Irak.

La raison de cette position singulière de Marine le Pen est sans doute
le fait que son parti n'a aucune relation et aucun intérêt avec l'émir du Qatar et sa diva d'épouse, cheikha Mouza. A l'inverse de l'UMP dont certains hauts dignitaires font la navette hebdomadaire Paris-Doha.

Idem pour certains apparatchiks du PS. C'est Robert Ménard en personne, et qui a été lui-même au service de la « démocratie quatarienne» qui l'a écrit dans son livre « Cheiks en blanc ». On ne doit donc pas s'étonner que l'émirat du Qatar soutienne, avec la même équité « islamique » et François Hollande et Nicolas Sarkozy.

 

L'UMP comme le PS ont voté en catimini une loi qui exonère les qataris d'impôts sur les plus-values immobilières. Les deux partis approuvent le fait qu'avec son Fonds d'Investissement, le Qatar puisse faire main basse sur tous les secteurs économiques, financiers, industriels, sportifs et même stratégiques français. Les deux approuvent l'ingérence wahhabite dans les banlieues françaises, à coup de millions d'euros soi-disant pour aider exclusivement les jeunes français, alors qu'il s'agit en réalité de prendre le contrôle de l'islam de France, qui est déjà très largement sous l'influence pernicieuse des Frères musulmans.

Le débat télévisé entre les deux candidats à la présidence française prouve a posteriori que sur la politique étrangère de la France, il n'y a strictement aucune différence entre l'UMP et le PS. C'est blanc bonnet, bonnet blanc.

Par compromis entre deux journalistes « très pertinents » et les conseillers en communication des deux candidats, ce thème majeur n'a eu droit qu'à quelques minutes. A quoi se résume la politique étrangère de la cinquième puissance mondiale ? Au retrait des troupes françaises d'Afghanistan et à la libération des huit otages français kidnappés par des terroristes d'Al-Qaïda aux Maghreb qui, quelques mois auparavant, combattaient l'armée libyennes aux côtés des forces de l'OTAN, avec à leur tête la France !

Quelle est la décision la plus grave qu'un chef d'Etat est amené à prendre durant son mandat?

Celle d'ordonner la guerre ou de signer la paix. Sans consulter le peuple français mais uniquement son conseiller de l'ombre, le « très grand philosophe » Bernard-Henri Lévy, Nicolas Sarkozy a engagé l'armée française dans un conflit libyen déclenché par les Etats-Unis et le Qatar. Résultat, la Libye est plongée dans un chaos occulté par les médias ; un pays entre les mains d'un ramassis d'islamistes et d'affairistes véreux dont la première mesure « révolutionnaire » a été l'application de la charia. Le PS n'a pas dénoncé cette ingérence militaire mais l'a au contraire cautionné. Et cette synergie politique entre PS et UMP continue en Syrie, au nom des droits de l'homme et de la démocratie !

Avec une émotion bien naturelle, Monsieur Sarkozy a mis en avant les valeurs occidentales qui condamnent comme actes barbares le fait que les Talibans coupaient les mains des filles qui mettaient de la manucure sur leurs ongles.

Avec la même émotion électoraliste, il s'est félicité d'avoir été à l'origine de l'interdiction du port de la burka en France, une loi que les socialistes n'ont pas voté. Mais que pense t-il des burkas qui envahissent les pays de Bourguiba, de Nasser et de Kaddafi après le « printemps arabe » ? Que c'est normal chez ces gens là et dans ces pays là !

En engageant ses troupes en Libye, et en voulant faire la même chose en
Syrie, la France, droite et gauche confondus, a trahi sa vocation
universelle à porter haut et fort l'humanisme laïc. Pire, elle est la
complice activiste de l'obscurantisme wahhabite, que le Qatar diffuse et
que les Etats-Unis d'Amérique approuvent. Nous verrons comment réagira
le président français, qu'il s'appelle Nicolas Hollande ou François
Sarkozy, lorsque le « printemps arabe » se manifestera dans les
banlieues françaises.

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